LES TOITS VEGETALISES

L’idée de végétaliser un toit remonte à des milliers d’années. Les Grecs, les romains, les Perses… avaient des jardins sur les toits pour verdir leur paysages et  rafraîchir leurs climats.

Les toits ensemencés ont longtemps agrémenté les maisons scandinaves leur procurant chaleur et isolation dans les climats froids et humides.

Les toits végétalisés ont des avantages pratiques, écologiques et esthétiques. Ils permettent notamment de :

 

    - maintenir des espaces verts,

    - réduire les effets du développement humain,

    - filtrer et purifier l’air (augmentation de la production d’oxygène),

    - réduire des surfaces imperméables ( rétention totale ou partielle des eaux de pluies avec un ruissellement progressif pour évacuer les eaux drainées).

    - atténuer le bruit à l’intérieur des bâtiments.

    - réduire les températures ambiantes à l’intérieur et à l ‘extérieur économisant ainsi des coûts d’énergie (chauffage / climatisation)

-  absorber et filtrer les impuretés de l’air.

-  réduire l’effet de serre.

 

Les plantes sur les toits

 

- elles fournissent un habitat pour les oiseaux et les insectes.

- elles absorbent le dioxyde de carbone et autres polluants.  

- elles réduisent le réchauffement climatique. En effet, la température d’un toit traditionnel en bitume noir est jusqu’à 2 fois plus élevé, sa température en été peut atteindre 79°C ! En Allemagne, le concept est si bien connu qu’aux alentours de 2001, environ 14% de tous les toits plats, soit plus de 13.5 millions de m2 étaient végétalisés. (Hermann 2003)

- bien plus agréable à l’œil qu’un toit noir. Des études ont montré que la vue d’un bureau sur un toit végétal peut contribuer à une plus grande productivité et un sentiment de bien être pour les occupants.

 

Les inconvénients

 

- les toits végétaux ne sont pas de vrais jardins.

- le choix des plantes réduit (plantes vivant avec un substrat non ou peu organique dans des conditions extrêmes ).

- l’accès aux chantiers :

exemple : installation d’un toit végétal au 20e étage d’un immeuble (surcoût important)

créant des problèmes pour installer le substrat, les plantes et sécuriser l’accès et le travail des ouvriers sur le chantier.

- le surcoût de la dalle (elle doit être renforcée pour porter le poids élevé du substrat chargé d’eau lorsqu’il va pleuvoir).